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De belles promesses pour le Rafale

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Dassault serait entré en négociations exclusives avec le Qatar pour l’achat de 24 avions de chasse Rafale. La commande en question s’élèverait à 2,5 milliards d’euros au prix catalogue. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, serait en effet allé huit fois au Qatar, pour y rester parfois deux ou trois jours sans que cela soit inscrit à l’agenda. Ce qui aurait permis au Rafale d’obtenir les faveurs de l’émirat. Toutefois, le premier contrat à l’exportation du Rafale depuis sa mise en service en 1989 est encore loin d’être acquis. Pour donner l’exemple le plus parlant, Dassault était déjà entré en phase de négociation avec exclusive avec l’Inde, dès le début de l’année 2012, pour la livraison de 126 appareils et une facture totale de 15 milliards d’euros ! Or, à fin 2014, le contrat officiel n’a toujours pas été paraphé. Le contrat du Rafale implique en effet un partage de technologies complexe. La fabrication des avions sous licence serait pilotée par le groupe aéronautique public indien Hindustan Aeronautics Limited (HAL), basé à Bangalore. En mars, les deux parties avaient trouvé un accord sur la répartition des tâches. Selon la presse indienne, les discussions achoppent désormais sur la question des responsabilités (délais, dommages..) pour les appareils produits en Inde. « Les négociations sont sur le point d’aboutir », a indiqué de son côté l’entourage du ministre français à l’AFP, confirmant que « les deux ministres ont décidé d’accélérer la négociation pour régler les derniers points en suspens ». Si ces ventes échouaient, elles s’ajouteraient à la longue liste d’échecs commerciaux du Rafale, qui ne s’est jamais exporté depuis sa création en 1989. En décembre 2013, l’avion de chasse avait par exemple essuyé un revers cinglant au Brésil où le gouvernement avait préféré jeter son dévolu sur le Gripen du suédois Saab, plus économe. « Le Brésil n’était pas une cible prioritaire pour le Rafale », affirmait alors Jean-Yves Le Drian. Le Rafale a souvent été accusé d’être un produit industriel remarquable, mais technologiquement trop évolué et financièrement trop cher, à l’instar du TGV ou de l’EPR. Les échecs successifs au Maroc, à Singapour, en Suisse et au Brésil – alors même que Nicolas Sarkozy avait annoncé, en septembre 2009 à l’issue d’une visite au président Lula, la conclusion d’un contrat pour 36 appareils – ont effectivement donné l’impression que le Rafale n’était pas exportable. Un constat sur le point de changer ? Lire la suite sur le site Pilotage Avion.

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octobre 12th, 2017 at 9:41

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J’ai testé le pilotage d’avion à Charleroi

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Faire voler un avion alors qu’on n’a pas la moindre formation ? Aucun problème. Et c’est exactement ce que j’ai réalisé la semaine dernière. Ce n’était bien entendu pas un avion de ligne comme un Airbus mais un appareil plus humble : un Piper. Et c’est très bien ainsi, car les émotions que procure ce petit appareil n’en ont été que plus fortes ! Cette expérience a eu lieu à Charleroi sous un ciel immaculé. Avant d’oser me lancer dans cette aventure, je me suis souvent demandé si le pilotage n’était pas trop complexe : c’est que le tableau de bord n’est pas rassurant, avec tous ses cadrans ! Mais en réalité, piloter un petit appareil est vraiment accessible au simple mortel. Les 2 moments un peu intimidants restent bien entendu le décollage et l’atterrissage. Mais entre les deux, c’est un instant de détente incomparable (et le décollage n’est pas aussi impressionnant qu’on peut le croire, en réalité. Si on le compare au décollage d’un gros appareil, on peut même dire que ça se fait en douceur). Car une fois que l’avion a repris sa position parallèle au sol, c’est un régal pour les mirettes. A 600 mètres d’altitude, la Terre ressemble à une maquette d’enfant, et offre une vue extraordinaire. Et pourtant, ce n’est pas la beauté de la terre qui m’a le plus fasciné. Pour ma part, la meilleure partie reste en effet le pilotage en lui-même. L’utilisation des commandes est vraiment jubilatoire. On ressent le souffle du vent qui balance l’avion, à tel point qu’on a la sensation de lutter contre le vent chaque fois qu’on fait tourner l’avion. C’est intense à vivre. Ce baptême s’est révélé être plus exténuant que ce que j’avais imaginé. Quand on est un bleu, il faut dire qu’on ne sait vraiment pas où focaliser son regard : sur les nombreux cadrans ou sur l’horizon ? L’oeil a du mal à faire un choix, et ne cesse d’aller de l’un à l’autre, d’un air inquiet. Outre ce dilemme visuel, il faut également tenir le manche à balai (celui-ci est certes maniable, mais requiert tout de même une certaine force). Au final, j’ai adoré cette activité, que je vous invite à vivre si vous en avez un jour la possibilité. Voilà la page qui m’a servi pour ce vol. Suivez le lien pour le prestataire de ce stage de pilotage avion à Charleroi.

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juin 26th, 2015 at 4:32

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Survol du Gard

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Alors que je prenais mon premier cours de pilotage d’avion, je suis tombé par hasard sur un lieu étonnant qui m’a fortement impressionné, au point que j’y suis retourné par la suite, à pied cette fois. A couper le souffle. Voilà quel a été ma première pensée lorsque j’ai découvert depuis le cockpit de l’appareil l’un des sites les plus remarquables du Larzac : le cirque naturel de Navacelles, aux frontières de l’Hérault et du Gard. Cette superbe formation géologique étonne par sa taille, sa forme, et sa beauté. A l’aplomb d’un plateau calcaire et des gradins qui s’étagent sous sa corniche, la rivière la Vis a creusé au fil du temps un vaste amphithéâtre naturel, entaillant l’assise de la falaise sur une hauteur vertigineuse. Cet enfoncement distingue le site des cirques glaciaires ou des reculées jurassiennes. L’ovale rocheux présente la forme très nette d’un fer à cheval, qui contient le lacet de 1’ancien cours de la Vis. Aujourd’hui son lit s’est modifié, coupant court et se déversant en cascade près du hameau de Navacelles qui occupe le fond du vallon, autour du méandre primitif. Cette oasis verdoyante, blottie au cœur d’un cirque aride et brutal, entoure une colline d’aspect pyramidal. C’est toute l’originalité du canyon de Navacelles, classé grand site naturel, que ce recoupement du méandre avec une colline en son centre. L’anneau plat, très fertile, porte une végétation et des champs qui tranchent sur l’ocre et le gris des parois alentour. Le spectacle vu en altitude offre un patchwork de teintes étonnantes. Pour ne rien perdre des surfaces cultivables, les maisons ont été construites sur des rochers, émiettant le village en contrebas des pentes ravinées et perlées d’éboulis. Jadis, les habitants avaient également aménagé des terrasses et pratiquaient l’élevage dans les parties les moins accessibles du cirque. Si vous n’avez pas l’opportunité de le découvrir en avion, vous pouvez le découvrir comme je l’ai fait ensuite : en le contemplant depuis le belvédère de la Baume Auriol, auquel on accède depuis Saint-Privat via Saint-Maurice-Navacelles. Un accueil est d’ailleurs réservé au visiteur qui jouit d’un spectacle unique au monde. Plus d’infos sur ce site qui vous propose de faire votre baptême en avion.

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novembre 5th, 2014 at 11:19

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