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Dehors, tout le monde est encore couché. Nous nous rendons en un lieu à l’écart de la ville et rencontrons les aérostiers. Dans le silence, nous observons notre aérostier tout mettre en place. Il envoie de l’air froid dans un immense tissu, puis finit de le gonfler à l’aide d’un brûleur. Le ballon prend lentement forme. Nous n’allons pas tarder à pouvoir embarquer. Il y en a eu, du suspense, avant que nous soyions en mesure de réaliser ce baptême insolite. C’est qu’un vol en ballon requiert une météo rigoureuse : pas de risque de pluie, un vent pas trop fort, un temps pas trop chaud… C’est pourquoi notre vol a été repoussé à trois reprises. Nous commencions à croire qu’on ne le ferait jamais. Quand le ballon est finalement paré à décoller, nous prenons place à bord. Trois autres couples participent à ce vol. Une fois que tout notre groupe a embarqué, c’est le signal du départ. L’envol se fait sans le plus petit heurt. Si je n’avais pas regardé en direction du sol, je ne l’aurais probablement pas senti. En terme de sensations, je découvre que je n’ai pas le vertige. Devant le monde qui s’étend sous nos pieds, nous restons silencieux. Hormis le bruit du brûleur qui crachote parfois, c’est le calme absolu. Pourtant, le silence n’est pas vide. Cette sortie dans les airs. Si loin du monde réel, on a la sensation que les problèmes n’ont pu nous suivre dans la nacelle. C’est jouissif. Au bout d’une heure, le moment est venu de trouver un coin pour atterrir. Notre atterrissage est un peu plus violent que l’envol et nous nous accrochons à la nacelle. Nous avons regagné la terre ferme, mais chacun semble encore avoir l’esprit dans les nuages. Si ce vol a fait des émules, je vous invite à voir le site où je l’ai trouvé de bapteme en montgolfière

Written by admin

octobre 7th, 2019 at 3:10

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