Waprint

chroniques de chroniques

Torture et autres mauvais traitements en Inde

without comments

Entre les mois de janvier et d’août de l’année dernière, 894 décès en détention et 74 en garde à vue ont été recensés en Inde. En février, Uma Bharti, ministre du gouvernement central, a affirmé avoir ordonné que des auteurs présumés de viols soient torturés à l’époque où elle était Première ministre de l’État du Madhya Pradesh. Manjula Shetye, une femme incarcérée à la prison de Byculla, à Mumbai (Bombay), est morte en août. Selon les informations reçues, elle avait été rouée de coups et agressée sexuellement par des membres du personnel pénitentiaire parce qu’elle s’était plainte de la nourriture servie dans la prison. Après avoir effectué une visite de l’établissement, un groupe de députés a indiqué que les détenus y étaient régulièrement battus. En novembre, une commission mise en place par la haute cour de Delhi a indiqué que 18 détenus de la prison de Tihar, à New Delhi, avaient été frappés après avoir protesté contre le retrait de leurs taies d’oreiller. Dans le cadre de l’Examen périodique universel du pays tenu en septembre devant le Conseil des droits de l’homme des Nations unies, le gouvernement a accepté pour la troisième fois les recommandations l’invitant à ratifier la Convention contre la torture [ONU], signée par l’Inde en 1997. La Commission des lois de l’Inde a publié en octobre un rapport dans lequel elle recommandait au gouvernement de procéder à cette ratification et de promulguer une loi érigeant la torture en infraction.

Written by admin

mars 23rd, 2018 at 4:40

Posted in actualité