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Torture et autres mauvais traitements en Inde

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Entre les mois de janvier et d’août de l’année dernière, 894 décès en détention et 74 en garde à vue ont été recensés en Inde. En février, Uma Bharti, ministre du gouvernement central, a affirmé avoir ordonné que des auteurs présumés de viols soient torturés à l’époque où elle était Première ministre de l’État du Madhya Pradesh. Manjula Shetye, une femme incarcérée à la prison de Byculla, à Mumbai (Bombay), est morte en août. Selon les informations reçues, elle avait été rouée de coups et agressée sexuellement par des membres du personnel pénitentiaire parce qu’elle s’était plainte de la nourriture servie dans la prison. Après avoir effectué une visite de l’établissement, un groupe de députés a indiqué que les détenus y étaient régulièrement battus. En novembre, une commission mise en place par la haute cour de Delhi a indiqué que 18 détenus de la prison de Tihar, à New Delhi, avaient été frappés après avoir protesté contre le retrait de leurs taies d’oreiller. Dans le cadre de l’Examen périodique universel du pays tenu en septembre devant le Conseil des droits de l’homme des Nations unies, le gouvernement a accepté pour la troisième fois les recommandations l’invitant à ratifier la Convention contre la torture [ONU], signée par l’Inde en 1997. La Commission des lois de l’Inde a publié en octobre un rapport dans lequel elle recommandait au gouvernement de procéder à cette ratification et de promulguer une loi érigeant la torture en infraction.

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mars 23rd, 2018 at 4:40

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A 5G, j’ai vu défiler ma vie devant mes yeux

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Imaginez-vous boire un café bien serré. Un café dans lequel le serveur aurait mis de la purée de piment habanero, avant de vous le servir à une température avoisinant les 300°C. Vous vous imaginez un peu le goût, la sensation que vous éprouveriez en faisant couler le breuvage dans votre bouche ? Eh bien, c’est à peu près la traduction gustative de ce que j’ai pu éprouvé samedi dernier, lors d’un vol à bord d’un avion de chasse à Pontoise. Je m’étais pourtant préparé. Je savais que ça allait arracher quelque peu. Mais pas que j’allais voir ma vie défiler devant mes yeux. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir fait des recherches là-dessus. Mais même si ça peut paraître étrange, dans ce web où l’on parle de tout, absolument de tout et surtout de rien, ce sujet n’est presque jamais évoqué. J’ai passé des soirées entières à chercher des témoignages sur le sujet, sans jamais avoir grand-chose à me mettre sous la dent. A croire que personne ne fait de vol en avion de chasse. A tel point que j’ai posé la question au pilote qui m’a emmené là-haut. Il m’a assuré que son calendrier de réservations était constamment plein, et qu’il avait conduit des centaines de passagers à son bord. Alors pourquoi trouve-t-on si peu de retours ? Mais j’ai fini par saisir. Pas lors du vol même, mais peu après, lorsque j’ai tenté de le décrire à des amis. En fait, c’est une expérience que les mots peinent à décrire. C’est comme pour l’image du café : c’est tout ce que j’ai trouvé pour vous retranscrire la violence du schmilblick. C’est de loin le truc le plus intense de ma vie. J’ai eu droit à presque une heure de vol, plutôt tranquille dans sa partie découverte. Mais on a fini avec dix minutes de vol acrobatique, et là, j’ai vraiment dû me battre pour ne pas tomber dans les pommes. Sous la pression des G, je sentais arriver le black out, et je devais me contracter en permanence pour « revenir ». Quand je suis sorti de l’appareil pour retrouver le plancher des vaches, mes jambes étaient devenues tellement molles qu’elles m’ont lâché pendant quelques minutes ! Et pourtant, en dépit de tout ça, si j’ai un jour la possibilité de recommencer, je rempilerai sans la moindre hésitation. Parce qu’en fait, ce vol était l’expérience la plus planante de toutes ! Je dois avoir autant d’instinct de survie qu’un lemming, j’imagine. Si vous aussi vous avez le cerveau de ce rongeur, voici un lien vers le prestataire qui fait ce vol en avion de chasse. Et bonne chance !

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février 2nd, 2018 at 10:49

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L’humanité et la liberté

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Saint Augustin de Tagaste (en Afrique), longtemps païen exerçant la profession de professeur de rhétorique, devint chrétien et fut évêque d’Hippone. C’est lui qui «a fixé» la doctrine chrétienne de la manière la plus appropriée et la plus acceptable à l’intelligence occidentale. Au lieu de le confondre, plus ou moins intentionnellement, plus ou moins par inadvertance avec la philosophie, il a exercé tous ses grands talents pour en faire la distinction la plus précise. Les philosophes (dit-il) ont toujours considéré le monde comme une émanation de Dieu. Alors tout est Dieu. Ce n’est pas la façon de raisonner. Il n’y a pas d’émanation, mais de création; Dieu a créé le monde et est resté distinct de lui. Il y vit de telle manière que nous vivons en Lui; en Lui nous vivons, nous nous mouvons et nous avons notre être; Il habite dans le monde entier, mais Il n’est pas le monde; Il est partout mais Il n’est pas tout. Dieu a créé le monde. Alors, peut-on dire qu’avant la création du monde, Dieu n’a rien fait pendant un immense espace de temps? Certainement pas, car le temps n’a commencé qu’à la création du monde. Dieu est en dehors du temps. L’éternel est l’absence de temps. Dieu, par conséquent, n’était pas un instant avant qu’Il ait créé le monde. Ou, si c’était préférable, il y avait une éternité avant la naissance du monde. Mais c’est la même chose; pour l’éternité est la non-existence du temps.  Certains comprennent Dieu dans trois personnes comme trois dieux. Ce polythéisme, ce paganisme doit être rejeté. Mais comment comprendre? Comment? Vous ressentez en vous plusieurs âmes? Non. Et pourtant il y a plusieurs facultés de l’âme. Les trois personnes de Dieu sont les trois facultés divines. L’homme a le corps et l’âme. Personne ne devrait avoir des doutes sur l’âme, car avoir des doutes présuppose la pensée et penser c’est être; par-dessus tout, nous pensons des êtres. Mais quelle est l’âme? Quelque chose d’immatériel, assurément, puisqu’il peut concevoir des choses immatérielles, comme une ligne, un point, une surface, un espace. Il est aussi nécessaire que l’âme soit immatérielle pour pouvoir saisir l’immatériel, car il faut que la main soit matérielle pour pouvoir saisir une pierre.  D’où vient l’âme? De l’âme des ancêtres par transmission? Ce n’est pas probable, car ce serait le considérer comme matériel. De Dieu par l’émanation? Ceci est inadmissible. c’est la même erreur que de croire que le monde émane de Dieu. Ici aussi, il n’y a pas d’émanation, mais de création. Dieu crée les âmes en destination des corps eux-mêmes nés de l’hérédité. Une fois le corps détruit, que devient l’âme? Il ne peut pas périr; car la pensée n’étant pas dépendante des sens, il n’y a pas de raison à sa disparition sur la disparition des sens.  La liberté humaine est un fait assuré; nous sommes libres de faire le bien ou le mal. Mais alors Dieu n’a pas été capable de savoir d’avance ce que je ferai aujourd’hui, et par conséquent Dieu, au moins dans Sa connaissance, a des limitations, n’est pas omnipotent. Saint Augustin répond confusément (car la question est sans doute insoluble) que nous avons une illusion de liberté, une illusion que nous sommes libres, qui nous suffit pour acquérir du mérite si nous faisons bien et démérite si nous faisons le mal, et que cette illusion de la liberté est une liberté relative, qui laisse la prescience de Dieu, et donc sa toute-puissance, absolue. L’homme est aussi extrêmement faible, débilité et incapable de bien à cause du péché originel, le péché de nos premiers parents, qui nous est transmis par l’hérédité et nous paralyse. Mais Dieu nous aide, et c’est ce qu’on appelle la grâce. Il nous aide gratuitement, comme l’indique le mot «grâce», s’il le veut et quand il le veut et dans la mesure qu’il veut. D’où la doctrine de la «prédestination», par laquelle il est préordonné de savoir si un homme doit être sauvé ou perdu.

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janvier 24th, 2018 at 6:33

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Le PSG va trembler

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Le Real Madrid déjà au menu du PSG en Ligue des champions ? Au vu des épouvantails présents dans le 2e chapeau, la probabilité de voir le club français tomber sur un adversaire compliqué en 8e de finale est loin d’être négligeable, lors du tirage au sort lundi (12h00). Et si le PSG n’avait pas réalisé une si bonne opération que cela en terminant 1er de son groupe ? En cas de tirage favorable à Nyon, à l’image de Séville, Bâle, du Shakhtar Donetsk ou du FC Porto, quatre équipes à sa portée sur le papier, les dirigeants qataris pourront savourer le beau parcours réalisé en phase de groupe, tout juste entaché de la défaite à Munich (3-1). Mais avec la présence de candidats déclarés au titre dans le chapeau 2, le dernier représentant français en C1 peut malgré tout connaître la même mésaventure que l’an dernier en tirant, dès les 8e de finale, un adversaire du calibre du FC Barcelone. « Comme deuxième, il y a de grandes équipes, il y a la Juve, le Real Madrid, Chelsea… Les autres sont forts aussi. On va respecter tout le monde mais aussi croire en nous. Si on tombe contre le Real, il faudra faire le match parfait à 200% », a résumé le Parisien Marco Verratti, samedi après la victoire contre Lille (3-1). – Retrouvailles avec Chelsea ? – L’Italien a raison. S’il y a un épouvantail dans le deuxième chapeau, c’est bien le Real de Zidane et Cristiano Ronaldo ! Doubles tenants du titre, les Madrilènes, mal en point en Liga mais toujours redoutables en C1, visent un triplé historique. Dans le sillage d’un « CR7″ devenu le premier joueur à marquer lors des six matches de poules d’une édition de Ligue des champions, et toujours aussi vorace malgré le gain d’un 5e Ballon d’Or, les Merengue risquent d’offrir un visage plus conforme à leur niveau lors de la 2e partie de saison. Si la Juventus Turin de Blaise Matuidi, finaliste malheureuse des éditions 2015 et 2017, apparaît naturellement comme l’autre gros morceau à éviter, c’est Chelsea qui fait figure de tirage le plus probable au niveau statistique. Les Blues, qui ne peuvent affronter ni les autres clubs anglais (Tottenham, Manchester City, Manchester United, Liverpool) ni l’AS Rome, n’auront que trois adversaires possibles: le Barça, Besiktas et… le PSG, qu’ils ont déjà croisé trois fois lors des quatre dernières éditions. Au-delà de renforcer de possibles retrouvailles avec le club anglais, la règle stipulant qu’aucune équipe ne peut affronter une autre formation issue du même championnat ou de son groupe permet quand même à Paris d’éviter le Bayern Munich.

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décembre 14th, 2017 at 9:12

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Des fonds d’Etat renouvelables en faveur des infrastructures d’eaux usées

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Aux États-Unis, les Fonds d’État renouvelables comptent parmi les programmes de financement durable, à taux préférentiel, de projets menés dans le secteur de l’eau et qui sont favorables à l’environnement, notamment parce qu’ils assurent la préservation de la santé publique et la conservation des bassins versants locaux. Les contributions au niveau national et des États permettent de financer des prêts en faveur d’une grande variété de projets liés à la qualité de l’eau, notamment en matière de gestion des eaux de ruissellement, de protection des bassins versants ou de restauration des estuaires, ainsi que des projets plus classiques de traitement des eaux usées municipales, tels que les projets de conservation et de réutilisation de l’eau. Ces fonds permettent aux États d’assurer le financement de leurs projets prioritaires dans le domaine de la qualité de l’eau, grâce à une méthode de notation pour l’évaluation des projets. Les sommes nécessaires à la création ou à la capitalisation des programmes du fonds d’État renouvelable pour une eau salubre (CWSRF) proviennent de subventions du gouvernement fédéral accordées par l’intermédiaire de l’US EPA ou de financements complémentaires de la part des États, équivalents à 20 % de la subvention du gouvernement fédéral. Ces fonds sont prêtés aux collectivités à des taux d’intérêt inférieurs à ceux du marché, et les montants remboursés sont réinjectés dans le programme de façon à assurer le financement d’autres projets relatifs à la protection de la qualité de l’eau. Le caractère renouvelable de ces programmes permet de disposer d’une source constante de financement, qui se poursuivra à l’avenir.

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novembre 21st, 2017 at 4:40

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L’état de l’Europe

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Aujourd’hui, s’appuyant sur une vaste consultation des parties prenantes, la Commission présente un socle européen des droits sociaux. Ce socle est constitué de toute une série de principes et de droits qui sont appelés à servir de cadre de référence pour les politiques sociales et d’emploi aux niveaux national et européen. À l’appui de ce socle, la Commission a aussi lancé une nouvelle initiative législative visant à accorder aux parents et aux tuteurs de l’ensemble de l’Europe des droits minimaux aux congés et à des formules de travail flexibles, pour leur permettre de mieux concilier obligations professionnelles et familiales – une question à laquelle sont aujourd’hui confrontés des centaines de milliers de ménages en Europe. Les partenaires sociaux sont consultés sur la législation qui pourrait être adoptée pour améliorer les droits en matière d’emploi et de protection sociale des personnes qui, aujourd’hui, ne bénéficient pas d’une protection suffisante. Une bonne partie du débat engagé dans nos pays porte sur la manière dont la législation de l’UE est appliquée. La Commission actuelle a consenti des efforts intenses pour fournir des orientations sur la manière d’appliquer le droit et de rendre la législation plus claire dans la mesure du possible. La mise en œuvre, l’application et le contrôle du respect de la législation sociale européenne relèvent toutefois, aujourd’hui, de la compétence des États membres. Ils ont une compétence exclusive pour effectuer des inspections et sanctionner les infractions. La Commission actuelle a renforcé son rôle d’orientation à l’égard des États membres, par exemple en matière d’intégration des jeunes, des chômeurs de longue durée et des ressortissants de pays tiers sur le marché du travail, de formation professionnelle et d’enseignement, de lutte contre les discours de haine et la radicalisation, et de protection des enfants migrants. Elle a également relancé le dialogue avec les partenaires sociaux au niveau européen et se félicite de leur engagement, exprimé à Rome, à l’occasion du soixantième anniversaire de l’UE, à continuer à apporter leur contribution à une Europe qui répond aux attentes de ses travailleurs et de ses entreprises. Enfin, la Commission a intégré les considérations sociales dans l’ensemble de ses politiques, notamment sa politique de commerce extérieur – l’accord économique et commercial global (AECG ou CETA) avec le Canada en est un exemple –, sa politique économique axée sur l’investissement et la création d’emplois, sa politique agricole et ses politiques environnementale, énergétique et des transports.

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octobre 6th, 2017 at 4:58

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Le chalenge de l’alimentation

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Répartir la valeur, rétablir la confiance et répondre aux attentes de consommateurs: le Premier ministre Edouard Philippe a exhorté les professionnels de l’alimentation à relever ces défis durant les Etats généraux de l’alimentation dont il inaugurait jeudi les travaux. « Certains les qualifieraient de faiblesses. Je préfère le mot de défis. Une faiblesse, ça se constate, ça se déplore, ça se compense. Un défi, ça se relève », a déclaré le Premier ministre après avoir cité Fernand Braudel et « La terre qui meurt » de René Bazin. Concernant la répartition de la valeur, « je ne suis pas là pour désigner des coupables, mais pour trouver des solutions. Pas des solutions de court terme en attendant la prochaine crise, mais des solutions pérennes, dans le cadre de relations commerciales normales. L’Etat ne peut pas et ne doit pas se substituer au marché », a-t-il indiqué. La question de la confiance a deux visages car il faut la rétablir « entre les acteurs, comme on dit pudiquement », mais aussi avec les consommateurs. « Je n’ai ni la prétention, ni la naïveté de faire table rase du passé. Je pense simplement qu’une discussion, franche, directe, difficile mais honnête vaut mieux que de mauvais compromis noués sur fond de défiance », assure-t-il. Mais pour cela il faut jouer collectif, selon le Premier ministre. « S’il y a une chose que la mondialisation a changé, c’est qu’on ne peut plus combattre en ordre dispersé. Il faut s’organiser ». Or, « notre efficacité collective laisse à désirer », estime-t-il. Vis-à-vis des consommateurs, « on sait que moins le risque est élevé, plus sa survenue paraît scandaleuse (…) et qu’il faut des mois, voire des années » pour reconquérir leur confiance « à la suite d’une crise », a-t-il insisté. Edouard Philippe a donc conseillé aux filières alimentaires de « supprimer les boîtes noires et autres angles morts qui suscitent inutilement la méfiance », alors que, « bien souvent, il n’y a d’ailleurs rien à cacher! » Enfin, le Premier ministre a jugé qu’il était nécessaire de répondre aux nouvelles attentes des consommateurs quand elles s’inscrivent dans la durée car « ces tendances correspondent à des secteurs de niche, en forte croissance. Elles créent de la valeur ». « Dans cette démarche, l’Etat est une partie prenante parmi d’autres. Une partie éminente, incontournable, mais une partie parmi d’autres », a encore déclaré M. Philippe, en rappelant leur responsabilité aux parties prenantes dans ces Etats généraux.

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juillet 28th, 2017 at 5:33

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Brexit et inflation

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Les ventes au détail au Royaume-Uni ont faibli en mai, nouvelle preuve que l’inflation galopante pèse sur le pouvoir d’achat des ménages et nourrit le ralentissement de l’économie avant les négociations sur le Brexit. Selon des chiffres dévoilés jeudi par l’Office des statistiques nationales (ONS), les ventes au détail ont reculé de 1,2% en mai sur un an, tirées vers le bas par l’alimentaire et les biens d’équipement domestique.   Cette baisse est plus forte que celle prévue par les économistes et intervient après une progression de 2,5% en avril, attribuable en grande partie au beau temps.  Le chiffre de mai reflète davantage la tendance à l’oeuvre depuis le début de l’année d’un affaiblissement de la consommation des ménages qui doivent composer avec une forte hausse des prix de nature à comprimer leur pouvoir d’achat.  L’inflation atteint désormais 2,9% en rythme annuel en raison de la chute de la livre depuis un an qui rend plus onéreux le coût des biens importés.  Ce contexte complique la tâche de la Banque d’Angleterre (BoE) qui applique déjà des mesures de soutien à l’économie et devrait opter pour le statu quo à la mi-journée, jeudi, au moment de dévoiler sa décision de politique monétaire.  Les ventes au détail ont souffert en mai d’un recul de 0,9% dans l’alimentaire. Parmi les autres catégories de produits, les ventes de biens d’équipement domestiques ont chuté de 5,7%.  Seul le commerce des carburants est en hausse, de 2,8%, sans quoi le repli des ventes au détail aurait été encore plus lourd.  L’ONS a souligné aussi que sur un an, la progression des ventes au détail en mai n’avait atteint que 0,9%.  « Nous n’avons pas vu une croissance aussi faible depuis avril 2013. La hausse des prix au détail à travers l’ensemble des secteurs est un facteur significatif pour expliquer le ralentissement de la croissance », note Ole Black, statisticien au sein de l’Office.  Les économistes sont dans l’ensemble peu optimistes sur l’évolution de la consommation des ménages, qui a pourtant été jusqu’à présent un des principaux moteurs de la croissance britannique.  « La situation ne va probablement pas s’améliorer. La pression sur le pouvoir d’achat des ménages en raison d’un ralentissement de la hausse des salaires et de la progression des prix des biens et services en est la principale explication », estime James Knightley, analyste chez ING.  Pour Howard Archer, économiste chez EY Item Club, « la fragilité de la confiance des consommateur et la prudence quand il s’agit de réaliser des achats importants pourraient être renforcées par les grandes incertitudes économiques et politiques à la suite des élections générales ».

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juin 21st, 2017 at 5:13

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Réguler les algorithmes

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Quand l’actuelle secrétaire d’État en charge des bidules électroniques qui font pouic et touit, Axelle Lemaire, ne fait pas de rhétorique savante pour distinguer amalgame de discrimination, elle se penche onctueusement sur les petits bidules électroniques que sa charge lui impose pour en découvrir les tenants et les aboutissants et, immédiatement ensuite, proposer de les réguler. Que voulez-vous, c’est plus fort qu’elle et c’est plus fort que tous les politiciens, notamment socialoïdes : dès que ça bouge et que ça fait des choses, pouf, il faut absolument le réguler, puis le taxer, jusqu’à ce que mort s’en suive (après quoi, la compulsion de ces mêmes politiciens les oblige à subventionner ce qui vient de claboter). Et cette fois-ci, l’attention se porte sur les Zalgoritmz pardon « les Algorithmes ». Mot à la fois compliqué et porteur d’un sens quasi mystique dans l’esprit du péquin moyen, signifiant à moitié « truc machin de l’informatique » et à moitié « formule magique permettant d’obtenir un résultat ». Or, Axelle, qui a probablement elle aussi une idée fort confuse de ce que ces bestiaux-là peuvent être, a bien compris qu’il y avait urgence à légiférer : pensez-donc, depuis toutes ces années, « les Algorithmes » s’ébattent et se reproduisent un peu partout, en toute liberté, sans qu’il soit imposé le moindre puçage, la moindre vaccination ni le moindre contrôle. Il faut faire quelque chose, vite ! Cependant, avant d’aller plus loin, essayons d’y comprendre un peu quelque chose : pour faire simple, « les Algorithmes », ce sont donc ces procédés logiques, suites d’instructions permettant d’aboutir à un résultat concret pour, par exemple, déterminer la répartition des lycéens dans les facs après leur bac, les prises en charge et le prix d’une course Uber, les suggestions Facebook, Amazon ou Netflix, etc… Ceci décrit, le besoin d’une régulation saute au yeux : qui n’a pas été, au moins une fois, choqué par le fait qu’Amazon continue de recommander Christophe Maé dans la musique à acheter, causant d’irrémédiables troubles psychologiques dans toute une génération d’adulescents qu’on trouvera ensuite, pleurnichant sur le bord d’une plage, à se demander comment sauver les manchots de l’Arctique et les ours du Kenya ? Plus proche des gens normalement constitués, les algorithmes sont donc ces recettes de cuisine particulièrement complexes qui permettent à Google de trier les recherches et placer plutôt un site qu’un autre en haut de la page (et, par exemple complètement fortuit, plutôt un site anti-IVG que le site officiel du gouvernement, raaah, le méchant). Ce sont aussi ces algorithmes qui permettent aux utilisateurs de Facebook de ne voir majoritairement que les articles et réactions d’autres utilisateurs globalement d’accord avec eux (et qui favorisent donc la création de vilaines « bulles » numériques où chacun est protégé de la propagdes informations officielles vérifiées). Ce sont ces mêmes algorithmes qui autorisent bien plus souvent qu’à leur tour la diffusion d’affreuses rumeurs et autres intox, montrant l’une ou l’autre vérité alternative absolument pas sanctionnée par les pouvoirs en place, qui sèment le doute, la confusion et imposent finalement à tous d’utiliser son esprit critique que la diffusion des informations par les canaux officiels avait pourtant réussi à nettement amoindrir. Et là, vu comme ça, « régulons les algorithmes », l’interjection d’Axelle Lemaire (ou à peu près) ne ressemble plus tant à « Recompilons le kernel » ou « Regénérons les tables de hash » qui semblent si ésotériques : on comprend tout de suite pourquoi le gouvernement (et l’État plus généralement) ont subitement découvert le besoin pressant de bien contrôler tout ça !S’en suivent alors cinq recommandations qu’on pourra lire, éberlué, sur le rapport pondu pour l’occasion (page 6). Entre la création de cellule de contrôle, de plateforme collaborative et un programme de formation « à l’attention des agents opérant un service public utilisant un algorithme », auxquelles sont adjointes les recommandations de développer des réflexions et de la communication sur ces algorithmes, tout semble réuni pour le brouet habituel de fadaises consternantes qui n’aboutiront, Dieu merci, à rien du tout de concret et permettront à la France d’éviter une fois encore le ridicule le plus achevé. Malheureusement, Axelle Lemaire semble vouloir s’y vautrer : la première recommandation vise en effet à tenter de percer la façon dont Google, Facebook ou Amazon construisent leurs réponses, en créant une communauté de chercheurs et d’experts pour tester et deviner « les algorithmes ». C’est, bien évidemment, parfaitement grotesque. La réalité est, d’une part, que cette communauté existe déjà : tout ce que le monde comprend de commerçants, de publicitaires, d’ingénieurs et de « Géo Trouvetout » cherchent déjà, avidement, à percer la façon dont sont positionnés les choix de ces géants du Net, ne serait-ce que pour en tirer un profit évident. On peine à percevoir comment une fine équipe payée par l’État pourrait faire mieux (mais on voit bien combien elle va nous coûter pour des résultats anecdotiques voire comiques).

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février 22nd, 2017 at 1:19

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Total investit dans le gaz

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Le groupe français Total a annoncé mardi avoir déboursé 207 millions de dollars pour acquérir 23% de la société américaine Tellurian, afin de développer conjointement un projet gazier allant de la production à la livraison de gaz naturel liquéfié. « Cet investissement à un stade précoce dans Tellurian nous donnera l’opportunité de potentiellement renforcer notre portefeuille GNL (gaz naturel liquéfié) à moyen et long terme grâce à un projet qui bénéficiera d’un coût très compétitif », a souligné Philippe Sauquet, directeur général de la division gaz, énergies renouvelables et électricité de Total, cité dans un communiqué. Fondée cette année à Houston (Texas, sud des Etats-Unis), Tellurian s’est spécialisée dans des projets de liquéfaction et d’exportation de gaz naturel. La société a conclu un accord de fusion avec Magellan Petroleum en août, une opération qui devrait se finaliser au premier trimestre 2017. Le projet que Total souhaite développer avec Tellurian irait « de la production de gaz à prix compétitif aux États-Unis jusqu’à la livraison de marchés internationaux depuis le terminal de liquéfaction du Driftwood LNG », détaille le communiqué. La construction de ce terminal, situé en Louisiane (sud des Etats-Unis), devrait débuter en 2018 pour une entrée en production en 2022. Total, qui a produit 10,2 millions de tonnes de GNL en 2015, a pour objectif de doubler sa capacité de liquéfaction à horizon 2020 pour parvenir à environ 20 millions de tonnes par an.

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février 22nd, 2017 at 1:19

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